tag:blogger.com,1999:blog-692331347921156319.post6917394528375351620..comments2023-07-01T06:05:30.890-07:00Comments on Rendre Comte: La découverte de l'altruisme : ridiculisée hier, occultée aujourd'hui !Emmanuelhttp://www.blogger.com/profile/05465567405279925842noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-692331347921156319.post-12950505897120633822017-08-29T09:10:45.670-07:002017-08-29T09:10:45.670-07:00Hmm, cela sent le disciple d'Ayn Rand ! Est-ce...Hmm, cela sent le disciple d'Ayn Rand ! Est-ce que je me trompe ?<br />(Je rappelle à ceux qui ne la connaîtraient pas qu'Ayn Rand (1905-1982) est une écrivaine russo-américaine, chantre de l'égoïsme, qui a fait de Comte, qu'elle n'a évidemment pas lu, sa tête de turc en présentant son altruisme comme une sorte d'idéologie prônant le sacrifice des individus à la collectivité et menant tout droit au totalitarisme !)<br />Cher Anonyme, si vous avez lu ce billet, vous devriez avoir compris que l'altruisme de Comte n'est pas un concept idéologique mais une hypothèse scientifique qui postule que dans le cerveau humain (et animal aussi, souvent), à côté des instincts qui visent à la conservation de l'individu il en existe d'autres qui le poussent à se soucier d'autrui, éventuellement au détriment de son propre intérêt. Cette hypothèse scientifique avait comme toute autre hypothèse scientifique vocation à être -- tout simplement -- validée ou invalidée. Désolé pour vous, elle a été validée !<br />Pour ce qui est de votre "misère de l’altruisme", je vous suggère de vous reporter au passage de Mengzi livre VI, chapitre I, paragraphe 6 que je cite sur http://confucius.chez.com/clotilde/morale.xml : "Supposons qu'un groupe d'hommes aperçoive un enfant qui va tomber dans un puits", et que je paraphraserai ainsi : supposons un humain qui aperçoit un autre humain en train de se noyer et qui se jette à l'eau. Le fait-il par conformisme ? pour plaire aux autres ? par dépendance aux caprices des autres ? par négation de soi ? Évidemment non. Et renonce-t-il à ses propres désirs ? Non pas : il cède à un véritable désir qui, pour être altruiste, n'est pas biologiquement différent (quant aux mécanismes de motivation, de récompense...) d'un désir égoïste !<br />C'est pour cela que Comte a pu écrire, en parlant de son ami Blainville "Vivre pour autrui lui semblait la loi du devoir, sans lui offrir le type du bonheur. Il ne sentit donc qu'à moitié la vraie morale humaine" (Système de politique positive, vol. 1, 742-743)Emmanuelhttps://www.blogger.com/profile/05465567405279925842noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-692331347921156319.post-51264737669480178662017-07-31T10:03:08.364-07:002017-07-31T10:03:08.364-07:00Misère de l'altruisme. Si on fait du dévouemen...Misère de l'altruisme. Si on fait du dévouement ou du service de l'autre un principe de vie, il s'ensuit : <br />- que le conformisme est une qualité, se conformer, c'est servir l'idée commune<br />- que plaire aux autres est une qualité, plaire c'est être vaniteux<br />- que dépendre des caprices des autres est une qualité, dépendre est une sorte d'esclavage<br />- que la négation de soi est une qualité, l'altruisme exclut la prise en considération de ses propres désirs, intérêts. <br />Non, merci. Anonymousnoreply@blogger.com